La rémunération d'un orthodontiste est influencée par plusieurs facteurs, notamment son statut (salarié ou libéral), son expérience et son lieu d'exercice. Un orthodontiste peut générer un chiffre d'affaires mensuel moyen d'environ 60 000 €, mais son revenu net variera selon son mode d'exercice.
Un orthodontiste salarié bénéficie d’un emploi stable et de divers avantages sociaux. En fonction de l'établissement et de l'expérience du praticien, la rémunération est calculée sur la base d'un pourcentage du chiffre d'affaires.
Un orthodontiste en libéral peut exercer sous deux formes principales : en cabinet indépendant ou en collaboration libérale au sein d'une structure existante.
Lorsqu’il possède son propre cabinet, un orthodontiste gère l’intégralité de son activité, ce qui implique des charges importantes. Avec un chiffre d’affaires moyen de 60 000 € par mois, ses revenus sont soumis à plusieurs déductions :
📌 Revenu net estimé : entre 15 000 € et 20 000 € par mois après impots
Ce salaire dépend de plusieurs facteurs :
Dans le cadre d’une collaboration libérale, l’orthodontiste ne possède pas son propre cabinet mais exerce au sein d’une structure existante (cabinet dentaire ou clinique privée). Il n’a pas à assumer les charges du cabinet (loyer, matériel, personnel), ce qui représente un avantage considérable.
En contrepartie, il verse une rétrocession d’honoraires, généralement comprise entre 45 et 55% du chiffre d’affaires généré.
Plusieurs éléments peuvent faire varier la rémunération d'un orthodontiste, qu'il soit salarié ou en libéral.
L'ancienneté et la réputation d'un orthodontiste ont un impact direct sur ses revenus. Un professionnel avec plusieurs années d'expérience peut justifier des tarifs plus élevés et attirer une patientèle fidèle.
Le région d'exercice joue un rôle crucial dans la rémunération.
Certaines zones, comme l'Île-de-France ou la Nouvelle-Aquitaine, offrent des opportunités financières plus attractives.
D'autres régions, moins peuplées, permettent une installation avec moins de concurrence mais avec un volume de patientèle plus réduit.
Bien que l’orthodontie soit déjà une spécialité dentaire, certains praticiens choisissent de se différencier par des compétences particulières, comme :
Ces spécialisations permettent d’attirer une patientèle spécifique prête à payer des honoraires plus élevés.